Affiche Rouge – Mémoire et Résistance – News

Arsène Tchakarian a reçu le dimanche 7 septembre 2014 la médaille de la ville du Portel. Le Maire du Portel retrace le parcours du Résistant
https://www.youtube.com/watch?v=GOHXlDw9fls

Monsieur Olivier Barbarin maire du Portel et conseiller régional décerne la médaille de la ville du Portel à Monsieur Arsène Tchakarian le 7 septembre 2014.
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Arsène Tchakarian dernier survivant du groupe

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du Groupe Manouchian  Mais aussi

Promotion des films, DVD, livres sur cette période.

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Passages à la Télévision

 

images Telematin France 2Télématin Le 21/02/2013

Prix Henri Verneuil – Le 15 Décembre 2012 – Marseille

 

                      Remise de la Médaille de la Ville de Marseille à Arsène TchakarianMedaille de la ville de MarseilleDidier Parakian rend Hommage à Arsène Tchakarian et  Hélène Kosséian 

Prix Henri Verneuil Membres du Jury 

Prix Henri Verneuil Décembre 2012

Alain Terzian – Richard Findikyan – Ara Toranian – Jean Eckian 

 

 Le 8/02/2013
Vincennes, cité scolaire Berlioz, hier. Arsène Tchakarian a raconté comment s’est créé ce qu’il appelle « la première armée secrète ». Il a publié en 2012 le livre intitulé « les Commandos de l’Affiche rouge ». | (LP/A.L.)  Réagir
   
Le regard est vif, le teint coloré et le verbe inépuisable. L’homme paraît beaucoup trop alerte pour qu’on puisse le croire lorsqu’il annonce son âge à l’auditoire. Arsène Tchakarian a 96 ans. Il est le dernier survivant du réseau Manouchian, l’un des groupes les plus actifs de la Résistance, essentiellement formé d’étrangers combattant pour la libération de la France. MON ACTIVITÉ
Vos amis peuvent maintenant voir cette activité Supprimer X Hier, à Vincennes, l’Arménien d’origine prendra même le soin de se lever pour raconter son histoire à la centaine d’élèves de la cité scolaire Berlioz.

« Lorsque j’ai voulu entrer dans la Résistance, après ma rencontre avec Missak Manouchian, j’ai rencontré d’autres hommes, et je leur ai demandé : Qui est-ce qui dirige? Qui est le chef? Personne n’a été capable de me répondre, tout le monde me disait : Je n’en sais rien… On était une trentaine à former la première armée secrète. C’est comme ça que je me suis retrouvé responsable d’un groupe de commando avec quelques hommes. On ne connaissait même pas nos noms. On agissait dans la ville, à Paris et en région parisienne. On n’avait qu’une idée en tête : frapper les gradés allemands, leur jeter des grenades, leur faire peur. Un jour, Missak Manouchian m’a dit : On occupe Paris, mais ils sont encore là, les Allemands. Ils avaient peur de nous. Ils ne sortaient plus en uniforme dans la rue. »

Une assemblée silencieuse et passionnée

Les anecdotes s’enchaînent alors devant une assemblée silencieuse et passionnée. Arsène Tchakarian la surprend encore lorsqu’il dévoile quel était son nom de code : Charles. Clin d’œil au Général De Gaulle? « Pas du tout… Je ne savais même pas qu’il existait à ce moment-là! » Le groupe de résistants deviendra célèbre pour avoir perdu 23 hommes en 1944, exécutés par les Allemands. La même année, l’Affiche rouge — propagande nazie visant à discréditer leurs actions —, largement placardée dans les villes françaises, les rendra célèbres. Lui s’en sortira, par ses relations avec un membre de l’armée française dont le père s’avérera également issu de la Résistance. « J’étais caché au 2e étage du 3, rue Frédéric-Santon, dans le Ve arrondissement », conclut-il sobrement.

« J’étais émue de l’écouter, lâche Elsa, élève de 1e L à l’issue de la rencontre. Surtout lorsqu’il disait qu’il n’arrivait pas à réaliser, à dormir la nuit après avoir tué des hommes… »

Le 25 février, la cité scolaire accueillera une autre figure de la Seconde Guerre mondiale : Ida Grynszpan, qui racontera aux élèves sa déportation à Auschwitz.

Le Parisien

Vincennes, cité scolaire Berlioz, hier. Arsène Tchakarian a raconté comment s’est créé ce qu’il appelle « la première armée secrète ». Il a publié en 2012 le livre intitulé « les Commandos de l’Affiche rouge ». | (LP/A.L.)  Réagir

Le regard est vif, le teint coloré et le verbe inépuisable. L’homme paraît beaucoup trop alerte pour qu’on puisse le croire lorsqu’il annonce son âge à l’auditoire. Arsène Tchakarian a 96 ans. Il est le dernier survivant du réseau Manouchian, l’un des groupes les plus actifs de la Résistance, essentiellement formé d’étrangers combattant pour la libération de la France. MON ACTIVITÉ
Vos amis peuvent maintenant voir cette activité Supprimer X Hier, à Vincennes, l’Arménien d’origine prendra même le soin de se lever pour raconter son histoire à la centaine d’élèves de la cité scolaire Berlioz.

« Lorsque j’ai voulu entrer dans la Résistance, après ma rencontre avec Missak Manouchian, j’ai rencontré d’autres hommes, et je leur ai demandé : Qui est-ce qui dirige? Qui est le chef? Personne n’a été capable de me répondre, tout le monde me disait : Je n’en sais rien… On était une trentaine à former la première armée secrète. C’est comme ça que je me suis retrouvé responsable d’un groupe de commando avec quelques hommes. On ne connaissait même pas nos noms. On agissait dans la ville, à Paris et en région parisienne. On n’avait qu’une idée en tête : frapper les gradés allemands, leur jeter des grenades, leur faire peur. Un jour, Missak Manouchian m’a dit : On occupe Paris, mais ils sont encore là, les Allemands. Ils avaient peur de nous. Ils ne sortaient plus en uniforme dans la rue. »

Une assemblée silencieuse et passionnée

Les anecdotes s’enchaînent alors devant une assemblée silencieuse et passionnée. Arsène Tchakarian la surprend encore lorsqu’il dévoile quel était son nom de code : Charles. Clin d’œil au Général De Gaulle? « Pas du tout… Je ne savais même pas qu’il existait à ce moment-là! » Le groupe de résistants deviendra célèbre pour avoir perdu 23 hommes en 1944, exécutés par les Allemands. La même année, l’Affiche rouge — propagande nazie visant à discréditer leurs actions —, largement placardée dans les villes françaises, les rendra célèbres. Lui s’en sortira, par ses relations avec un membre de l’armée française dont le père s’avérera également issu de la Résistance. « J’étais caché au 2e étage du 3, rue Frédéric-Santon, dans le Ve arrondissement », conclut-il sobrement.

« J’étais émue de l’écouter, lâche Elsa, élève de 1e L à l’issue de la rencontre. Surtout lorsqu’il disait qu’il n’arrivait pas à réaliser, à dormir la nuit après avoir tué des hommes… »

Le 25 février, la cité scolaire accueillera une autre figure de la Seconde Guerre mondiale : Ida Grynszpan, qui racontera aux élèves sa déportation à Auschwitz.

Le Parisien

 

Légende vivante de la Résistance, l’ancien immigré est devenu «un homme respectable»
Par la rédaction pour La Voix Du Nord, Publié le 22/03/2013 – Mis à jour le 22/03/2013 à 18:25
Par La Voix Du Nord

Dernier survivant de l’Affiche rouge qu’a naguère chanté le poète Aragon, Arsène Tchakarian a témoigné vendredi devant les élèves du collège Jean-Moulin au Portel.

 

 

 

 

 

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